Quantcast
Channel: Bible In Its Traditions
Viewing all 258 articles
Browse latest View live

Une nouvelle présentation de notre programme

$
0
0
Terre Sainte Magazine n. 4/2020

Le « Portail catholique suisse » parle de nous, en donnant à lire le magnifique dossier que Marie-Armelle Beaulieu a supervisé pour Terre Sainte Magazine cet été.

La BEST : une bible symphonique – Rédaction
DOSSIER —— Restituer la polyphonie de la bible – Marie-A. Beaulieu
DOSSIER —— Plongée dans l’informatique : les architectes de la Best – Claire Riobé
DOSSIER —— Que serait la Best sans ses assistants ? – Claire Riobé
DOSSIER —— La BEST dans tous ses états numériques – Marie-A. Beaulieu


D'une année à l'autre...

$
0
0
Illustration du « Tacuinum Sanitatis » (14e s.) © D.R. Bridgeman Images

Pour La Bible en ses traditions comme pour tout le monde, l'année écoulée a été vraiment spéciale : à Jérusalem, si les assistants arrivés avant la pandémie ont pu rester jusqu'à la fin du mois de mai, aucun n'a pu nous rejoindre depuis ; le directeur exécutif du programme travaille en France depuis le mois de mars ; notre présence à diverses manifestations comme le congrès de la Society of Biblical Literature ont été annulées avec lesdites manifestations...

Pourtant, rien n'a pu ralentir l'activité de notre ruche biblique, qui a l'avantage de se construire sur l'Internet depuis son origine.
Au terme d'une année où la collaboration numérique a pris une telle importance, notre plus grand MERCI va à nos développeurs : frère Kevin Stephens (l'inventeur de notre plateforme, en perfectionnement constant), Gad Barnéa (l'architecte de notre dispositif global et de notre blog), à Pierre Hennequart et Pierre-Yves Guerder (les codeurs de notre plateforme multimédia et de nos interfaces de consultation).

Grâce à eux, des dizaines de collaborateurs ont pu continuer d'œuvrer dans notre ruche. En signe de reconnaissance pour votre intérêt, votre participation et votre soutien, voici quelques rayons du miel produit en 2020,

avec nos souhaits d'une année 2021 de moins en moins « confinée », qui nous permette de savantes et joyeuses retrouvailles.

Olivier-Thomas Venard
avec toute l'équipe de La Bible en ses Traditions

Visiteurs

$
0
0

Des parrains

Pendant un mois, l'ancien maître de l'Ordre des Prêcheurs, fr. Timothy Radcliffe séjourne à Jérusalem. C'est lui le premier qui encouragea l'École biblique à se lancer dans l'aventure de La Bible en ses Traditions.

Avec joie nous avons accueilli le 17 février au bureau Pierre Assouline, de l'Académie Goncourt. Il était en déplacement pour évoquer en divers lieux en Israël son dernier roman, inspiré par un célèbre poème de Kipling.

L'écrivain Gaspard-Marie Janvier était venu passer quelques jours début février, travaillant à un futur roman à grande proximité du Nouveau Testament.

À eux et à tous nos autres sponsors, vont nos vifs remerciements pour leurs encouragements au fil des années...

aux éditeurs

Une semaine de travaux administratifs divers à notre siège bruxellois, en partenariat avec les directeurs de Domuni Universitas, a donné l'occasion à fr. Olivier-Thomas Venard de rendre visite à nos éditeurs, Luc et Paul Peeters.

Un président

Jeudi 23 janvier au matin, à l'occasion de sa visite à l’École biblique, à l'invitation de notre directeur, le Fr. Jean Jacques Pérennès, le Président de la république française a passé quelques minutes dans notre bureau : accueilli par Fr. Olivier-Thomas Venard, Dr Bieke Mahieu et les assistants de recherche – Pauline Micos, Geoffroy Aujay de la Dure, Ombline Wirth et Joseph Ahmad, il a suivi une brève présentation de notre programme de recherches.

Sur l’écran, l’editing et le rouleau numérique défilent sous les yeux du président qui, intéressé, ne manque pas de questionner le Fr. Olivier-Thomas, notamment sur l’intention de l’entreprise. Réponse du directeur scientifique : former le grand public à la Bible en lui proposant, à terme, une bible numérique accessible en ligne.

Pour lire l’article de l’École biblique sur la visite du président, cliquez-ici pour le français et ici pour l’anglais.
Pour visionner le reportage du Christian Media Center, cliquez ici pour le français et ici pour l’anglais.
Pour lire l’article du journal La Croix sur la visite du président à l’École biblique, cliquez ici.
Pour lire l’article du Patriarcat Latin de Jérusalem, cliquez ici pour le français et ici pour l’anglais.

Emmanuel Macron et les assistants de recherche échangent quelques mots
Fr. Olivier-Thomas Venard o.p. présente la Bible en ses traditions à Emmanuel Macron

Pour occuper le confinement de nos amis : le beta-testing de bibleart.com est lancé !

$
0
0

Les assistants pour l'édition et l'illustration de notre bible n'ont pas chômé, ni les développeurs. Après intervention de l'agence Newsoul pour améliorer notre propostion d'interface, nous avons commencé, sur supports mobiles, le « beta-testing » d'une proposition destinée au grand public : Bibleart.
On y présentera, traduite pour la première fois en français, la Vulgate à son apogée médiévale (selon l'édition Gryson), accompagnée de toutes sortes de notes multimédia touchant en particulier à l'archéologie et aux milieux de vie anciens, ou à l'histoire de l'art et de la musique.
Il faudra encore quelques années pour corriger et harmoniser la traduction, mais quelques dizaines de volontaires nous ont déjà adressé leurs demandes et leurs remarques.

Fécondité du séminaire « Bible et philosophie »

$
0
0

Durant toute l'année académique 2019-2020, chaque jeudi, de 16h à 18h, le bureau principal de La Bible en ses traditions s'est transformé en salle de classe, avant que le "videoconferencing" prenne le relai. Plusieurs membres du séminaire « Bible et philosophie » se réunissent autour du grand écran du bureau de direction de la BEST. Au nombre des participants réguliers ou exceptionnels, outre les professeurs Avital Wohlman (HUJ), Augustin Tavardon (EBAF), Riccardo Di Giuseppe (ICT), ou Xavier Lafontaine, l'un des tout premiers assistants de la BEST, cette année doctorant boursier de l'AIBL, deux normaliens et assistants de recherche en Mobilité internationale chez nous : Pauline Micos, qui étudie particulièrement le corpus platonicien, et Geoffroy Aujay de la Dure, titulaire d’un Master 2 de philosophie.

« Un des buts de ce séminaire est de nous amener à enrichir les annotations du programme de recherche. Jusqu’à il y a peu, les échanges portaient sur l’articulation entre le chapitre 28 de l’Évangile selon Saint Mathieu, les positions philosophiques liées à la Résurrection et les problématiques liées à cet événement. Nous avons abordé ce mystère en nous plongeant dans plusieurs thématiques elles-mêmes liées à deux axes principaux. D’abord : le miracle. Après tout, la Résurrection n’est-elle pas le plus grand des miracles ? Ensuite : le témoignage. Nous nous sommes interrogés sur le degré de vérité que l’on peut accorder au témoignage que l’on reçoit et, plus fondamentalement, sur les raisons que nous avons de croire en un texte – en l’occurrence la Parole de Dieu. » – Geoffroy

D’une semaine à l’autre, Pauline et Geoffroy étaient chargés d’augmenter les notes ayant fait l’objet d’une étude durant le séminaire, et de collecter des éléments qui serviraient à alimenter les discussions lors de la prochaine séance.

« Nous nous attachons à montrer les divergences d’opinions et d’interprétation entre les philosophes. Il ne s’agit pas de n’étudier qu’un auteur comme s’il détenait la vérité philosophique. » – Pauline

De cette mise en regard des philosophes, classiques ou plus contemporains, émergeait le débat entre chercheurs, autre raison d’être du séminaire.

« Durant les séances du séminaire, chacun est invité à intervenir. Les échanges que nous avons tous les cinq laissent l’opportunité d’envisager des pistes de réflexion auxquelles, seuls, nous n’aurions pas songé. Le fait que nous ayons suivi des parcours différents et néanmoins en lien avec la philosophie est aussi un atout majeur. La pluridisciplinarité des intervenants (philosophes, exégètes, linguistes…) permet d’éclairer, ça et là, un point précis au cours des débats. Ces analyses extra-philosophiques nous amènent à approfondir les discussions en examinant une théorie sous un autre jour. » – Pauline

Le second semestre fut un temps de révision et d’augmentation des notes de La Bible en ses traditions dans lesquelles figurent des références à l’œuvre de Michel Henry préparées par Sybille Gérain, assistante à Jérusalem il y a quelques années, aujourd'hui doctorante en philosophie sur Michel Henry à l'Université Libre de Bruxelles en partenariat avec les Archives Michel Henry de Louvain.
En s'appuyant également sur le travail d'Andrei Costea (lui aussi jeune philosophe venu de l'ENS, assistant l'an passé), ils ont proposé des annotations pour la totalité du prologue de l’Évangile selon Saint Jean à partir des notions employées par l’évangéliste (« monde », « vérité », « lumière », « vie »…).

Collègues et collaborateurs

$
0
0
Marcel Sigrist, Michel Zinc, Jean Jacques Pérennès

À l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres

Le 6 mars dernier, une délégation de l’École biblique de Jérusalem était reçue à l’Institut de France par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (AIBL) dans le cadre de la célébration du centenaire de la reconnaissance de l’École comme École archéologique française. Rendre compte et transmettre « Le goût de l’Orient », telle était la thématique de la journée. Le colloque de la matinée a laissé place à la séance hebdomadaire de l’Académie dans l’après-midi. L'École en a proposé un riche compte-rendu.

On y honorait particulièrement le fr. Marcel Sigrist, ancien directeur de l'École, qui travailla dès l'origine à La Bible en ses Traditions et n'a jamais cessé de l'encourager. Ad multos annos !

Outre plusieurs amis des Sources chrétiennes, nous y avons revu entre autres Madame le prof. Marie-Françoise Baslez, dont nous venions de terminer d'intégrer la contribution importante à notre Judith, après celles qu'elle avait apportée aux Philippiens, mais aussi le Dr Matthieu Richelle qui a été élu cette année professeur d'Ancien Testament à Louvain-la-Neuve

Depuis l'Institut des Sources Chrétiennes, à Lyon

L'atelier sur le Qohélet lancé par Dr Laurence Mellerin a repris :

Le prof. Guillaume Bady vient de nous adresser de premières notes passionnantes, portant en particulier sur la réception patristique des trois ouvrages « salomoniens » du corpus biblique...

À l'occasion de son intervention pour les 120 ans de l'École biblique et archéologique française à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, notre cher collègue a proposé une très utile et intéressante synthèse sur « Des boursiers patrologues à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem »... où notre programme de recherches apparaît comme un vrai lieu de dialogue entre sciences bibliques et patristiques.

Des publications

Deux « anciennes » assistantes publient :

Des collaborateurs nous annoncent de belles réalisations en ligne :

Ouvrages imprimés parus ou à paraître

$
0
0
Un aperçu du prochain volume de notre collection

Clôture en cours de l’édition de la Passion selon Saint Matthieu (Mt 26-28)

Tous les assistants au travail au printemps dernier

Effervescence accrue, en ces derniers mois de 2020, dans les bureaux hiérosolymitains de La Bible en ses traditions. La majeure partie des assistants de recherche entrent dans la dernière ligne droite de l’édition de la Passion selon Saint Matthieu.

Depuis 2005, sous la direction du Fr. Olivier-Thomas Venard, avec la constante assistance de Bieke Mahieu, des dizaines de chercheurs auront collaboré à ce projet, qui fut le véritable laboratoire expérimental de La Bible en ses traditions.
En 2018, la décision avait été prise de s’en tenir au matériel scientifique collecté au fil des années pour en lancer l'édition imprimée. Les frères Peeters nous encouragèrent, proposant d'éditer ce qui aura tout d'une encyclopédie matthéenne de la Passion en un volume de deux ou trois tomes dans notre collection.
Au fur et à mesure de la relecture systématique par le comité éditorial et divers assistants, Bieke Mahieu a préparé les textes pour la mise en page et l'impression, avec l'acribie qu'on lui connaît. Jusqu'à l'avant-dernière étape, l'ensemble du travail se fait en ligne, dans le laboratoire dédié sur notre plateforme collaborative constamment perfectionnée par Fr. Kevin Stephens.
En août 2019, l’équipe envoyait le chapitre 26 aux éditions Peeters et fin janvier 2020 le chapitre 27, puis le chapitre 28 et des centaines de notes de synthèses afférentes à la Passion « en ses Traditions », jusqu'au mois de mai. Les normaliens de l'année 2019-2020, Pauline Micos, Geoffroy Aujay de la Dure et Arthur Lesage pilotés par Bieke Mahieu, ont contribué à la relecture éditoriale.

Au total : 5 versions (le texte byzantin, le Textus Receptus, le « Nestle-Aland », la Vulgate et la Peshitta) de la Passion selon Saint Matthieu traduites et mises en regard, 28 thématiques traitées (de la critique textuelle à ... la danse !), réalisées par plus de 60 contributeurs : en 2 beaux volumes de plus de 400 pages chacun, la publication est espérée pour la fin de l'hiver ou le printemps 2020-2021.

Édition de James

Autre chantier très avancé de La Bible en ses traditions : l’édition de l’Épître de Jacques en anglais, dont les traductions et annotations ont été réalisées par le prof. Martin Albl (Marquette University, Milwaukee, WI). C’est Joseph Ahmad, notre assistant venu de Notre-Dame University, et Fr. Łukasz Popko, directeur du comité éditorial de la BEST, qui ont la responsabilité de ce projet. Avec le Comité, ils se sont retrouvés chaque semaine pour affiner la traduction des textes latin et grecs et mesurer l’avancée de l’entreprise.

De son côté, Joseph relit et corrige l'annotation pour la rendre conforme aux standards de la collection, enrichissant occasionnellement certaines notes. Il implémente également dans notre base de données la bibliographie de l’édition critique à venir. Le travail éditorial autour de ce texte et de ses variantes a une saveur bien particulière dans le contexte de la Jérusalem d'aujourd'hui.

« Il est intéressant de noter que le texte grec a des connotations plus mystiques et philosophiques que les traductions anglaises habituelles, qui mettent davantage l'accent sur l'éthique et la morale. Je suis également intéressé par les dimensions juives de l'épître, qui sont illustrées dans nos notes. Il est évident que Jacques lui-même était juif – et, si Hégésippe a raison, membre de la caste des prêtres. Il est donc tout à fait naturel que le type de langage utilisé par Jacques soit si particulier. Il a écrit en grec, mais avec un esprit sémitique. » – Joseph

Miroir juif des évangiles : un premier volume des « Essais de La Bible en ses Traditions »

Notre collaboratrice Sœur Agnès (Nathalie Bruyère), a publié en avril le fruit de plusieurs années de découvertes, de rencontres et d’amitiés en Israël, ainsi que d’études et de recherches menées dans le cadre de «la Bible En Ses Traditions», en partenariat avec Domuni Universitas.

En quelques chapitres synthétiques,voici une initiation au contexte juif des évangiles.

Tout en retraçant les conditions historiques de leur composition, cet ouvrage présente les principales sources littéraires juives de l’époque et ce qu’elles apportent à la lecture des textes fondamentaux pour la foi chrétienne. Sœur Agnès (Nathalie Bruyère) approfondit la démarche d’audacieux savants de notre temps qui — en 2011 pour la première fois de l’histoire — ont publié une édition du Nouveau Testament entièrement annotée par des Juifs, le Jewish Annotated New Testament (Oxford University Press, 2011, 2017).

Ce Miroir s’adresse à toute personne de bonne volonté désireuse d’œuvrer, avec intelligence, à la compréhension mutuelle entre Juifs et Chrétiens aujourd’hui et de promouvoir leur coopération au service du bien commun.

Un gros « Bouquin » sur Jésus, à l'horizon

Piloté pour *la Bible en ses Traditions* par fr. Renaud Silly, O.P., professeur d'Écriture sainte aux *Studia* de la Province de Toulouse et collaborateur régulier à l'École biblique, en dialogue avec Olivier-Thomas Venard et le Comité éditorial, dans l'esprit de notre beau Hors Série du Figaro l'an passé, ce dictionnaire largement composé à partir du matériel accumulé au fil des ans dans notre plateforme-base de données **bibletraditions.org,** s'est donné pour but d'unir approche historique et histoire de la réception en plus de 400 entrées. >Il sera à découvrir dans la collection «Bouquins », chez Robert Laffont, au printemps 2021.

Hommage à notre éditeur

$
0
0
Paul Peeters (1965-2021), le 31 janvier 2020 lors notre dernière rencontre à Leuwen

Les éditions Peeters nous ont fait part du décès soudain de Paul Peeters, directeur général de Peeters Publishers, le 22 mars, et de son inhumation le 27 mars 2021.
Nous sommmes unis à la douleur et à l'espérance de toute la famille Peeters, en particulier de Luc, son frère,
et dans une grande reconnaissance
pour le soutien exigeant et constant de Paul au fil des ans.
Qu'il repose dans la Paix !


Nos collaborateurs peignent et écrivent

$
0
0

François-Xavier de Boissoudy, « Que ton règne vienne »

François-Xavier de Boissoudy : Naître IV, 2021, lavis d’encre, 125 x 110cm
François-Xavier de Boissoudy, peintre, dont l'œuvre enrichit déjà notre bible en ligne, présente ses dernières compositions à la Galerie Guillaume, rue de Penthièvre à Paris

Catalogue
Exposition du 8 avril au 29 mai 2021
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Galerie Guillaume
32, rue de Penthièvre
75008 Paris
+33 (0)1 44 71 07 72
https://www.galerieguillaume.com

Deux universitaires ont adressé leurs contributions alors que nous élaborions la Passion, et tous deux ont récemment publié des ouvrages, l'un très provocant, l'autre très savant, qui pourront enrichir l'esprit de La Bible en ses Traditions.

Maxime Decout, Éloge du mauvais lecteur

La nouvelle soulagera un grand nombre de personnes qui lisent encore (la Bible ?) dans la honte ou la culpabilité !
Tout lecteur s’est un jour inquiété de ceci face à un texte : comment bien lire ? Il est étonnant que personne ne se demande comment mal lire. C’est pourtant loin d’être une évidence. Il faut de l’art, de l’adresse, de la ruse pour pratiquer une mauvaise lecture véritablement inspirée. Une fois cela admis, vous cesserez de faire uniquement de la lecture une expérience de l’interprétation objective, de la collaboration avec le texte, de l’ordre, de la patience, de la concentration. Laissez-vous envahir par vos passions, laissez flotter votre attention, lisez de travers, sautez des pages. C’est ainsi que vous transformerez ce que vous lisez pour le réinventer. Vous en conviendrez alors : la mauvaise lecture est souvent une excellente manière de lire !

Régis Burnet,Exégèse et histoire de la réception

Un livre commencé durant le séjour de Régis à Jérusalem il y a deux ans...

Collaboration avec Biblindex : la réception patristique du livre de l'Ecclésiaste

$
0
0
Une réunion du séminaire 2021, en visioconférence, bien sûr !

Depuis 2018, les doctorants et étudiants du master de théologie et sciences patristiques de l’Université catholique de Lyon, ainsi que des chercheurs de l’Institut des Sources Chrétiennes et de la Faculté de théologie de l’UCLy, se réunissent quatre ou cinq fois par an, sous la responsabilité scientifique de Guillaume Bady et Laurence Mellerin, pour étudier dans le détail de ses versets la réception patristique du livre de l’Ecclésiaste.
En 2013, un colloque sur ce thème, dont les Actes ont été publiés —La réception du livre de Qohélet (Ier-XIIIe s.), Paris: Cerf, 2016—, avait posé les bases de ce travail, donnant les délimitations d’ensemble du corpus des interprétations et les grandes orientations de l’exégèse.

Dorénavant, la recherche s’effectue de façon systématique, par l’analyse de toutes les occurrences de chaque verset dans la littérature patristique grecque, latine, syriaque, repérées par l’interrogation croisée des grandes bases de données textuelles à notre disposition (Thesaurus Linguae Graecae, Library of Latin Texts, …) et l’exploration des index scripturaires des textes publiés. Notre objectif est double : contribuer à l’annotation de la BEST, pour les rubriques concernant la réception chrétienne des Écritures ; enrichir la base de données du projet BiblIndex, index à vocation exhaustive des citations et allusions bibliques dans la littérature patristique de l’Antiquité et du Moyen Âge. Ce travail, essentiellement collaboratif, donne lieu à la traduction de nombreux textes, pas encore disponibles en français, et permet une très riche confrontation entre les approches des différentes aires linguistiques. Les tout premiers versets de l’Ecclésiaste, particulièrement commentés, nous ont longuement occupés ; nous sommes maintenant parvenus à la fin du premier chapitre.

On peut consulter en ligne les premiers résultats du séminaire sur Qo 1,1, dûment insérés en notes de Tradition chrétienne dans le travail en cours de l'équipe de la BEST, menée pour ce livre par Jean Jacques Lavoie et fr. Paul Marie fidèle Chango.

Par ailleurs, une traduction collaborative de la version syriaque du livre biblique est en cours, dirigée par Jean Reynard.
La collaboration entre les projets BiblIndex et BEST, naturelle compte tenu de la proximité de leurs objectifs, est appelée à s’amplifier dans les années qui viennent.

Dans le cadre de l’Equipex Biblissima+ (2021-2028), dont BiblIndex fait désormais partie intégrante, seront en effet mises en œuvre des passerelles systématiques entre les sites, destinées à créer un véritable écosystème des ressources sur la transmission du patrimoine écrit, notamment biblique.

Quatre collaborateurs témoignent

$
0
0

Noémie Kirion

Le chat sur le clavier, Ben Sira et Habacuc

Noémie à sa table de travail

« — Je m'appelle Noémie Kirion, j'étudie au département des Sciences de l'Antiquité de l'ENS de Paris et je participe à La Bible en ses Traditions depuis cette année. Je devais me rendre à Jérusalem dès la rentrée 2020, après l'obtention de mon Master 2 sur la Septante, mais ce projet s'est trouvé quelque peu contrarié. C'est donc sans prendre d'année de césure et depuis mon petit studio parisien que j'ai commencé, à distance, cette collaboration. N'ayant plus d'obligation de mémoire, j'organise mon temps entre mes cours et mes rendus de devoir pour relire et annoter les livres d'Habacuc et du Siracide. Un travail un peu plus solitaire que prévu, mais heureusement accompagné d'échanges Skype qui m'évitent de me noyer dans mes traductions !
Ce travail "maison" présente bien quelques difficultés. Les problèmes de connexion, Skype qui ne marche que sur téléphone ; le bruit quotidien des perceuses dans l'immeuble – me conduisant finalement à fuir Paris pour la maison familiale ; le chat qui cogne à la fenêtre pendant les visioconférences, ou qui marche sur le clavier, menaçant d'extinction un ordinateur déjà fatigué. Mais, une fois toutes ces épreuves surmontées, quel plaisir de parvenir à la trouvaille de traduction tant espérée ! La recherche de la tournure la plus efficace, la comparaison des textes en différentes langues, qui peuvent aussi bien s'éclairer que se contredire, tout cela fait pour moi l'intérêt de ce projet, et donne du relief à mes propres études sur les langues bibliques.
Je suis chargée de relire la traduction en français de textes issus d'une Vulgate qui n'a pas encore été traduite dans cette langue. Cela m'a immédiatement enthousiasmée, d'autant plus que le livre de Ben Sira est le sujet de mes deux mémoires. Je découvrais Habacuc, mais sa traduction étant encore très peu corrigée, j'ai trouvé le défi très stimulant. J'essaie de m'assurer que le français reste compréhensible sans trop trahir le texte original, ce qui nécessite un exercice de réflexion passionnant.
J'apprécie en particulier le parti pris de garder une traduction au plus près du texte, ce qui laisse la place à ses ambiguïtés et en fait émerger la poésie, mais mène parfois à d'obscurs casse-têtes ! Rien cependant qu'une petite discussion ne puisse régler, ce qui fait tout l'intérêt de cette collaboration. De quoi amener un peu de motivation et d'échanges en cette année où je ne peux même plus suivre mes cours en présence ! »

Sr Mary Dominic Pitt O.P.

Every weekday, a little bit of Jerusalem comes to Nashville, Tennessee.

Sr Mary Dominic in the library of her her priory

"My days are now filled with the work for BEST for several hours in the morning and several hours in the afternoon. To find a strong and elegant translation, as literal as possible, means complete and joyful absorption at each sitting. I transliterate and align all five versions in the polyglot to compare both shared and unique features. The next step is to look for fascinating philological details—grammar, etymologies, classical figures of speech, syntactic discrepancies, and semantics—all features that shed light on the ancient writer’s choice of words and word order. My tools are the texts themselves and a grammar and lexicon for each.

In the lively text of the Book of Revelation, the feet of the Son of Man shine like “brass of Lebanon” (1:15), not only a land of fine brass but also of mountains whose white snow is perfection (1:15). Six wings are attached above the “toenails” of the four living creatures, a single Syriac word simultaneously identifying the man, the lion, the calf, and the eagle! (4:8). The angels adoring the Lamb are not only thousands but dynamic myriads circling the Throne (5:1). Only after weeping does the visionary notice the Lamb for the first time (5:6).
Participles, finite verbs, and perfect aspect often occur across the versions all in the same verse or even in the same word, natural language seeming unable to express the timelessness of Heaven!

A satisfying translation and notes are themselves the reward. I am grateful to my colleagues in Jerusalem for allowing me to work on the BEST project for L’École Biblique!"

Thomas Costrel de Corainville

De ma petite pierre dans la cathédrale en construction

Thomas dans son bureau parisien

« Mon rapport à la cathédrale numérique en cours de construction qu’est la BEST n’est pas d’abord un rapport de contributeur. En tant que rédacteur des petites newsletters et désormais articles de PRIXM, je connais surtout la BEST pour les ressources qu’elle me permet de découvrir, pour ses innombrables portes d’entrée dans l’exégèse et l’étude biblique. Autrement dit : c’est surtout comme lecteur que je me réjouis toujours de lire les analyses historiques et archéologiques, les commentaires grammaticaux ou autres remarques d’intertextualité biblique — toutes ces catégories et sous-catégories qui font le charme de cette plateforme, véritables voûtes formelles, soutenant l’architecture générale !

Mais maintenant que les articles PRIXM sont republiés sur le site, leurs trouvailles pédagogiques méritent très simplement de retourner à leur source principale : la BEST. C’est donc un travail d’artisan que j’exécute pour créer de nouvelles notes. Ces nouvelles notes viennent apporter une modeste contribution avec de nouveaux morceaux musicaux inspirés des Écritures, des tableaux méconnus, mais surtout de nouvelles propositions de lecture.
Chaque article PRIXM devient une proposition, un petit carré dans l’immense mosaïque qui se construit en ce moment. Un petit carré dans l’immense mosaïque qui n’a d’ailleurs pas fini de se construire : l’Esprit ne cesse de souffler, le projet est donc infini !
Mais mon enthousiasme tient précisément de cette audace de bâtir non pas un infini présomptueux de Babel, mais un infini qui fait signe, parce que l’Ecriture inspire.

Comme collaborateur à cet immense projet, on n’a donc pas fini de "jouer collectif" : de même que les plus grands artistes, écrivains, historiens ou philosophes trouvent encore des lecteurs pour reprendre le sillage de leur pensée et y tracer un nouveau chemin ; de même d’infimes notes trouveront peut-être un lecteur pour y déceler un élément sur lequel il rebondira, sur lequel il bâtira une nouvelle colonne, une nouvelle voûte.
Ainsi, j’ai bon espoir que les minuscules carrés apportés au sein de cette immense mosaïque trouvent leur place et leur couleur, par reprise et inspiration continue. Voilà en tout cas ma joie de petit artisan au cœur de ce chantier remuant ! »

Arnaud Mistral

De l'argument des choses qui ne sont qu'apparentes

Arnaud, en 2017 à Bethléem
> « *Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage* » (Jean 5, 39). > La lecture de ce verset me renvoie au travail qui m’est confié dans le cadre de la BEST. Chargé de relecture de la traduction de la version latine de saint Jérôme, dite Vulgate, je dois harmoniser, corriger et vérifier que le texte présenté dans l’application BibleArt, en cours de « béta-testing » soit entièrement lisible. Si cette mission consiste souvent à enlever des virgules ou corriger certains retours à la ligne, il n’est pas rare de rencontrer des cas dont l’intérêt donne à mon travail une valeur supérieure. En effet, en scrutant les Écritures, on s’aperçoit que de légères nuances entre les versions, ou des ambiguïtés apparement sans importance révèlent finalement de grandes questions.

Par exemple, en relisant l'épître aux Hébreux, durant ce Carême, j'ai trouvé au chapitre 11, verset 7, dans un passage faisant la louange de la foi des patriarches :

« Par la foi, Noé, ayant accueilli un oracle touchant ce qui n'était pas encore visible, avec crainte, construisit pour le salut de sa maison une arche, par laquelle il condamna le monde ; et de la justice selon la foi fut institué l’héritier. »

Les commentateurs et les traducteurs comprennent souvent le par laquelle comme renvoyant à l’arche. Ainsi, la construction de l’arche devient une condamnation pour le monde car elle opère le jugement de Dieu contre les hommes iniques, par le déluge.
Dans la Vulgate, cependant, le féminin de per quam peut renvoyer tant à l’arche (arca) qu’à la foi (fides) dont l’auteur fait la louange dans ce chapitre. C’est alors par la foi de Noé que le monde est condamné ! C’est ainsi que Thomas d’Aquin comprend le texte et le commente :
« Noé, parce qu’il a accompli ces choses en raison de le foi, condamna le monde, c’est-à-dire manifesta que ceux qui vivaient dans ce monde étaient dignes de condamnation. La foi de Noé est une condamnation du monde car elle manifeste l’iniquité et l’infidélité du monde. La foi de Noé manifeste ainsi la définition qu’en donne l’auteur de l’épitre en tête de chapitre : "la substance des choses que l’on doit espérer, l’argument qui prouve des choses qui ne sont qu’apparentes". Noé, par sa foi, espère la justice pour lui et pour le monde, tenant ferme la certitude de la justice de Dieu malgré l’apparente méchanceté et perversion des hommes sur l’ensemble de la terre. »
Thomas rajoute alors :
« Car de même que, après la mort, on entre en possession de l’héritage de celui qui le possédait, ainsi depuis le commencement du monde, la justice n’avait pas encore totalement disparu de ce monde, puisqu’il subsistait encore ; mais au déluge ce monde périt presque en entier, et alors Noé devient par sa foi comme l’héritier de la justice qui naît de la foi. La foi de Moïse était le seul reliquat de justice au milieu des hommes mauvais, et cette foi devint un reproche vivant à la face du monde. »

Ainsi, une légère ambiguïté qui pourrait passer inaperçue peut être l’occasion d’approfondir le texte. Une ambivalence peut être à la source de deux compréhensions, qui sans se contredire, enrichissent le texte de nouvelles dimensions insoupçonnées. C’est alors que la mise en relation de la Bible avec ses traditions interprétatives prend tous son sens et permet de retrouver, du texte, l'épaisseur et la richesse vivantes.

« Vivante, en effet, est la parole de Dieu ! » (He 4, 12)

Notre « Dictionnaire Jésus » sort !

$
0
0
Couverture de notre Dictionnaire Jésus

Il y a plus de quatre ans, constatant combien notre annotation avait progressé, notamment sur les quatre évangiles, et combien la base de données qu'est La Bible en ses Traditions était devenue riche, fr. Renaud Silly a proposé de diriger, pour notre programme, un « Dictionnaire Jésus » dans la célèbre collection « Bouquins » à laquelle il avait déjà participé.
Après plusieurs années de travail acharné, entre Jérusalem, Paris et Toulouse, le dictionnaire peut déjà se commander ici.

Nos amis du Figaro Magazine, séduits par l'alliance d'érudition et de style avec laquelle les centaines d'entrées de ce livre destiné à une très grande diffusion conjugue données historiques et histoire de la réception, en ont pré-publié quelques extraits dans le numéro du week end de Pâques, accompagné d'un article plein d'encouragements pour notre École :

Nouvelles | Greetings

$
0
0
(Petite photo "de famille" à la fin d'une réunion )

Les frères Augustin Tavardon, Marc Leroy, Jorge Vargas, Olivier-Thomas Venard, Olivier Catel, Łukasz Popko,
ainsi que Bieke Mahieu vous souhaitent un Temps pascal lumineux !

Chers Collègues et Amis
espérant qu'elles vous rejoignent dans la joie et dans la paix, voici quelques nouvelles pascales.

Du côté du Vendredi, nous avons été endeuillés par la nouvelle du soudain rappel à Dieu de Monsieur Paul Peeters, qui était plus qu'un éditeur, un ami.

Du côté de la longue attente du Samedi, si le temps du déconfinement semble venu en Terre sainte, c'est différent en Europe, aux États-Unis ; et les restrictions sont toujours de mises... Cela n'empêche pas La Bible en ses Traditions de se développer :

  • Les réunions du comité éditorial continuent tous les vendredis, réunissant virtuellement mais efficacement Judée et Périgord.

  • L'enrichissement de notre bible pour le grand public continue. Vous pouvez rejoindre les bétatesteurs (attention : uniquement sur support mobile), ICI ;

  • de nombreux ouvriers sont à la vigne : parmi les plus actifs ces derniers temps, remercions particulièrement Marc Girard, Theo Truschel et Wulfran Barthélémy, Laura Tran, Marie-Édith Garin, Philip O'Brien... Dans cette newsletter, quatre de nos collaborateurs à titres et niveaux divers témoignent de leur expérience en cours, ICI ;

  • Laurence Mellerin livre de premiers résultats de la collaboration avec Biblindex et ouvre de très belles perspectives, y compris technologiques, pour faire converger nos efforts :

Quant à la joie du Dimanche, nous la vivons :

Avec d'amicales bénédictions
depuis Jérusalem et autres lieux,

fr. Olivier-Thomas Venard O.P.
et toute l'équipe de La Bible en ses Traditions

N.B. Pour l'année 2021, nous offrons encore une ou deux A.M.I. (Aides à la Mobilité Internationale) : un ou deux semestres à l'École biblique de Jérusalem, pour participer à la relecture et au perfectionnement de notre traduction de la Vulgate médiévale. Requis : un excellent niveau de latin.
Contacter : info@bibletraditions.org.

Échos de notre Dictionnaire Jésus

$
0
0

Le lundi 18 octobre, dans l'émission AFFAIRE EN COURS sur France culture on évoquait avec Marie Sorbier sur la question de l'« œuvre collective » et de l'anonymat des entrées de ce Dictionnaire.

La brève émission faisait écho au mercredi 14 octobre à 18 heure 30 romaines, où fr. Renaud Silly O.P., directeur de l'édition de notre Dictionnaire Jésus, avait été invité par M. François Xavier Adam, directeur Centre Saint-Louis à Rome, en duplex avec fr. Olivier-Thomas et tout le Comité éditorial à Jérusalem.
Animée par le P. Nicolas Steeves S.J. , professeur à l'université Grégorienne, la conversation permit de présenter la méthode, l'esprit et — espérons-le ! — l'Objet de l'ouvrage...

2021-OCT-St-Louis-IMG_1839

Dans l'assistance, au milieu des frères et sœur investis dans le projet, M. René Troccaz, consul général de France, Luc Pareydt S.J., conseiller religieux Guillaume Robert, conseiller culturel.

Chez nos collègues, collaborateurs et amis | Colleagues and Friends

$
0
0
Capture d'écran du « Dictionnaire de l'image de la nature dans la Bible » en ligne

Atelier Ecclésiaste à Lyon

Laurence Mellerin, de l'Institut des Sources chrétiennes, nous informe que l'atelier Ecclésiaste, qui se tient en alternance
avec les conférences d'invités du séminaire Biblindex, a repris le
vendredi 15 octobre de 11h à 13h, portant sur le début du chapitre
2 (1-11) chez les Pères grecs, sur des corpus dépouillés par Guillaume
Bady, Bernard Meunier et Jean Reynard.

Plus d'informations sur l'atelier :
https://sourceschretiennes.org/recherche/laboratoire-recherche-en-theologie-patristique

Le programme

Séminaire connecté en fin d'été

La revue canadienne Paraboles avait demandé à Sr Agnès de la Croix (Natahalie Bruyère) quatre articles courts, suite à la parution de son "Miroir". À leur invitation elle a animé un "Séminaire connecté" pour présenter le livre, sous forme de conférence Zoom

Nature and Scripture in Tel Aviv

Des collègues de Tel Aviv nous informent de ce beau projet :

Conceptualizing Nature in Eastern Mediterranean Cultures of the 2nd–1st Millennia BCE: The Use of Textual and Pictorial Evidence

There is no word in the Hebrew Bible (HB) for “nature.” Indeed, throughout the languages of Eastern Mediterranean during the second and first millennia BCE, there are no simple and direct analogues to Western (Greco-Roman and modern) conceptualizations of nature. This project draws together an interdisciplinary team of scholars, integrating textual and pictorial evidence to arrive at an understanding of ancient Israelite conceptualizations of nature and the natural world.

The TAU-Emory proposed collaboration has the goal of identifying clear methodologies for uncovering conceptions of nature on the basis of literary and pictorial sources that refer to natural phenomena. We recognize that these two often used explanations of “nature” are not mutually exclusive. Thus, the TAU-Emory project explores descriptions of natural phenomena to learn about conceptions of nature. Each of the participants will be engaged in searching out the relationship between the literary imagery found in the Hebrew Bible and the conceptual background of these images, as attested through other literary texts and also through the pictorial imagery of the ancient Near East.

This proposal takes place as part of the DNI Bible (Dictionary of Nature Imagery of the Bible) project developed and led by Prof.Dalit Rom-Shiloni to address this major question on conceptions of nature in the HB and ANE cultures more broadly.


Compositeurs et peintres, artistes dans notre bible

$
0
0

Depuis l'oratorio Syllabes divines, créé il y a déjà quatre ans, en passant par l'intégration de l'œuvre peint de François-Xavier de Boissoudy il y a deux ans, La Bible en ses Traditions cherche à multiplier ses liens avec les artistes qui déploient la fécondité des Écritures, en leurs traditions, jusque dans la culture de notre époque.

« De la musique avant toute chose »

Grâce au travail assidu de Thomas Duchesne, les beta-testeur de notre application bibleart.com (consultable uniquement sur support mobile) bénéficient de la plus importante database musicale biblique présente sur l'internet.

  • Il y a quelques mois, le compositeur belge Kris Oelbrandt (1972- ) a gracieusement accepté que plusieurs de ses compositions inspirées par les Écritures soient offertes dans les notes Musique de notre bible illustrée. Écoutez par exemple sa Peace Cantata de 2017, en Luc 22,50-51.

Des études bibliques aux arts visuels contemporains et retour

Sur la riviera

Une fois n'est pas coutume, l'École biblique et archéologique a été présente à une exposition d'art contemporain.

Ayant bénéficié d'une artist residency à la Biennale d'Art Contemporain Sacré de Menton au début de son année sabbatique, frère Olivier-Thomas Venard, un des animateurs de notre programme de recherches « La Bible en ses Traditions », a été invité à y participer à la Biennale d'octobre. Parmi les quelque deux cents œuvres présentées, il y a exposé un triptyque : Rosarium ; 3.5 et 4.1.

Pologne

Ami de nombreux artistes de la jeune génération, fr. Lukasz Popko a également signé un partenariat avec l'association Vera Icon de Cracovie, permettant à une dizaine de peintres et graveurs d'enrichir notre bible de leurs méditations visuelles

Nouveaux livres

$
0
0
Couverture du deuxième volume de nos « Essais »

« La Bible en ses Traditions, 4 » : La Passion selon Saint Matthieu

Non, ce n'est pas l'Arlésienne ! On y reviendra plus longuement dans une prochaine infolettre : Passion selon saint Matthieu, plus de mille pages en deux volumes dans notre collection principale aux éditions Peeters sera présentée lorsdu congrès de la Society of Biblical Literature dans quinze jours.

Voici déjà sa quatrième de couverture :

« La passion selon saint Matthieu » : sous ce titre, qui est celui de plusieurs chefs-d’œuvre de l’art occidental, voici les trois derniers chapitres du premier évangile canonique, sur lesquels l’équipe-pilote de La Bible en ses Traditions a travaillé pendant plus de dix années. Ce livre traite non seulement de la passion elle-même (Mt 26-27), mais aussi de la compilation de témoignages de rencontres avec le Ressuscité qui le flanque (Mt 28).
Entièrement retraduit, le texte est commenté, à l’instar de la Glose, sous forme de notes analytiques autour des versets, ou de brèves synthèses répertoriées dans le second volume. L’annotation décrit les richesses du texte, depuis ses variantes jusqu’à ses structures énonciatives et narratives, en passant par son lexique et sa grammaire. Elle en explore aussi le contexte, pour en affiner l’approche historique, en particulier grâce aux informations venues de la réappropriation savante des évangiles comme une part de la littérature juive de l’époque dite « du second Temple ». Elle en brosse, enfin, la réception à travers les disciplines et les âges.

Expérimental

En choisissant un texte à la postérité immense, multiforme et regorgeant de trésors artistiques, l’équipe souhaitait expérimenter le modèle herméneutique de La Bible en ses Traditions en toutes directions, y compris les plus inattendues, telles que la danse. La riche enquête ici rapportée montre que l’histoire de la réception de l’Évangile détermine son sens au moins autant que les questions historiques qu’il pose. L’inventaire des interprétations n’est pas une discipline « décorative » de moindre importance que son étude philologique ou historique, ni de moindre sérieux que son utilisation proprement religieuse. En effet, la constitution même du texte évangélique fut déjà un acte de réception, et son étude scientifique, si objective qu’elle se veuille, est également redevable de nombreuses préconceptions, dont l’ouverture à d’autres disciplines, y compris les arts, permet de prendre conscience.

Tout n’est pas imprimé : de nombreux extraits d’auteurs antiques et modernes, bien des œuvres d’art scrutées au cours de cette recherche, ne figurent pas dans le présent livre. Pour les découvrir dans la version numérique de notre recherche, les lecteurs consulteront scroll.bibletraditions.org. De nombreuses notes multimédia y présentent des œuvres d’arts visuelles et musicales à contempler, comme autant d’occasions de continuer à redécouvrir ce texte fondateur, depuis des détails textuels inaperçus jusqu’à ses significations théologiques les plus inattendues.

Ces deux volumes s’ouvrent ainsi comme une riche carrière de pierres taillées et rangées… prêtes pour de nouvelles élaborations.

Contributeurs
Maria Cristina Álvares — Louis-Marie Ariño-Durand — Geoffroy Aujay de La Dure — Carolina Aznar Sánchez — Méir Bar Asher — Gilles Banderier — Anne-Catherine Baudoin — Mathieu Beaud — Marie-Ève Benoteau-Alexandre — Anne Bertin-Hugault — Christophe Bourgeois — Agnès (Nathalie) Bruyère — Régis Burnet — Paul-Marie Fidèle Chango — José Costa — Andrei Costea — Jean Cronier — Maxime Decout — Blandine Delanoy — Pauline Duclos-Grenet — Emmanuel Durand — Benoît Ente — Jacques Évin — France Ferran — François Friche — David Galand — Jean-François Galinier-Pallerola — Tomasz Gałuszka — Pierre Gardeil — Sybille Gérain — Anthony Giambrone — Marie Gil — Hervé Giraud — Monique Gosselin-Noat — Petra Heldt — Xavier Lafontaine — Marc Leroy — Anne-Claire Lozier — Bieke Mahieu — Marie-Ancilla — Étienne Méténier — Gonzague Mézin — Pauline Micos —Clément Millet — Isabelle Moulin — Sophie Mouquin —Esther Pinon — Łukasz Popko — Gaël Prigent — Christophe Rico — Ioan Rigot — Olivier Robert — Marjorie Rousseau-Minier — Marc Ruggeri — Serge Ruzer — Marie-Madeleine (Lucie) Saint-Aubin — Renaud Silly — Marie-Claire Taillandier — Augustin (Paul) Tavardon — Marjolein van Tooren — Jorge Vargas — Olivier-Thomas Venard — David Vincent —Avital Wohlman

« Essais de La Bible en ses Traditions, 2 »

À l’école de l’évangéliste Matthieu, scribe devenu disciple du Royaume (Mt 13,52), Fr. Louis d’Hérouville O.P. apporte dans La femme pascale — fruit d'une recherche menée sous la direction de fr. Philippe Lefebvre à Fribourg — une démonstration éloquente de la singulière relation aux Écritures, encore en pleine effervescence, dans la Palestine juive au tournant de notre ère, au carrefour de la diaspora alexandrine hellénophone et de lagālût babylonienne araméophone.

Il reconstitue patiemment la caisse de résonances scripturaires sur laquelle Matthieu transmet la mémoire d’une des femmes les plus importantes de l’entourage de Jésus, Marie-Madeleine.

Ce deuxième livre de notre collection de monographies vient développer le premier (Nathalie Bruyère, Miroir juif des évangiles, 2020) sur un point d’histoire culturelle du judaïsme palestinien du 1er siècle qui est décisif pour le renouveau de l’exégèse néotestamentaire aujourd’hui : celui de la relation aux Écritures. Avec le Temple et la vision du monde qu’il projetait jusque dans les détails de la vie quotidienne des Juifs à travers le système de pureté,
les Écritures formaient, en effet, un des deux piliers du « judaïsme commun » de cette époque.

Les Cahiers de Biblindex

Le volume 3 (CBP 22), Le puits des eaux vives, est paru.

Troisième de la sous-série « Cahiers de BIBLINDEX », ce volume est issu du séminaire de recherche qui se réunit chaque mois à l’ Institut des Sources Chrétiennes (Lyon) et accompagne le développement du projet BIBLINDEX, dont l’objectif est la constitution d’ un index exhaustif, en ligne, des citations et allusions bibliques présentes dans les textes chrétiens, occidentaux et orientaux, de l’ Antiquité tardive et de ses prolongements médiévaux.
On y trouve des enquêtes menées, à travers un large corpus patristique, sur des lieux bibliques particuliers : les jumeaux de la Genèse, l’identité du second disciple d’Emmaüs et, dans l’exégèse arménienne, les lectures christologiques de Jn 20, 24-29. Certains articles se concentrent sur un auteur ou un ensemble d’auteurs, chez qui les recours à des textes bibliques précis sont envisagés : récits évangéliques de guérison chez Irénée de Lyon, Jn 8, 51 chez Bardesane, le Cantique dans la controverse donatiste. D’autres examinent un texte patristique pour en analyser les usages bibliques : l’Oraison funèbrede Satyrus par Ambroise de Milan, la Lettre127à Principia de Jérôme, l’Alethia de Victorius. D’autres enfin s’intéressent principalement aux variantes du texte biblique utilisé par les Pères, en l’occurrence Cyprien de Carthage et Théodoret de Cyr. L’ensemble de ces travaux donne donc à voir tout autant les richesses de l’exégèse patristique, s’abreuvant au « puits des eaux vives » (Ct 4, 15), que la diversité des méthodes employées pour les mettre au jour.

Table des matières
In memoriam : Pierre Maraval
Avant-propos — Abréviations

Les jumeaux de la Genèse et leur interprétation par les Pères par Sébastien Garde
L’identité du deuxième disciple d’Emmaüs dans la littérature chrétienne ancienne par Anne-Catherine Baudoin
La voix et la main : quelques actions de Jésus lues par Irénée de Lyon au livre V (12-17) de l’Adversus Haereses par Agnès Bastit
La mort du corps et la résurrection de l’âme selon Bardesane : lecture théologique de Jn 8, 51 par Izabela Jurasz
Des citations bibliques négligées ? Révisions et interpolations dans les œuvres de Cyprien de Carthage par Laetitia Ciccolini
Les citations bibliques dans la première oraison funèbre d’Ambroise de Milan sur la mort de son frère par Aline Canellis
Les références scripturaires dans la Lettre 127 de Jérôme : de l’éloge de Marcella à l’apologie du christianisme par Aline Canellis
Le Cantique des cantiques dans la controverse donatiste par Nicolas Potteau
Les sources bibliques de l’Alethia de Claudius Marius Victorius, entre héritage patristique et judaïsme par Esther Falcon
La Septante et les autres traductions de la Bible hébraïque dans les commentaires de Théodoret de Cyr par Jean-Noël Guinot
La péricope de Jean 20, 24-29, argument christologique dans l’Église arménienne> par Maxime Yévadian

Rumeurs bibliques : une publication angevine

Nos amis de l’équipe La Bible & ses lectures (UCO – UMR 8167 Orient & Méditerranée, Antiquité classique et tardive) et une quinzaine de chercheurs invités pont fait paraître récemment :

Rumeurs et renommées dans la Bible et ses lectures. Parcours depuis les origines bibliques jusqu’à l’époque moderne
Sous la direction de Josselin Roux. « Bibliothèque des religions du monde 8 », Paris : Honoré Champion, 584 p.

Dans les sociétés antiques, les rumeurs et renommées revêtent une importance capitale. À une époque où l’usage de l’écrit reste peu répandu, le « bouche-à-oreille » constitue en effet le principal « média » disponible. Cet ouvrage est le premier à proposer une série d’études approfondies sur les rumeurs et renommées dans la Bible, et dans le contexte de ses réceptions les plus immédiates, à savoir dans les littératures juives et chrétiennes antiques. L’attention portée aux bruits publics offre un nouvel éclairage sur ces textes et sur leurs différents milieux de production. En retour, à l’heure des « fake news », cette littérature interroge notre rapport à l’information, l’autorité et la vérité.

In the societies of Antiquity, rumours and reputations held a capital importance. At a time when writing was all but unknown, “word of mouth” was the major source of information available. An in-depth exploration of these issues in the Bible, in our own era of Fake News this resonates with our relationship with information, authority, and truth.

Upcoming S.B.L. Meeting: See You Soon in San Antonio!

$
0
0
Cover Page of our Volume 4 (in Two Parts)

Deo iuuante, Kevin Stephens, Olivier-Thomas Venard and Lukasz Popko will attend the next meeting od the Society of Biblical Literature

On Tuesday, the 23rd of November

Together with several other scholars, they will present two books :

  • A monumental (printed) Passion According to Matthew (result of more than 12 years of work with tens of contributors) in two large volumes of about 500 pages each (more about that book in a future newsletter).

  • The digital edition of Jonah (accessible on our platform), to be released in print with Peeters in the coming year.

Plein de vie au bureau de Jérusalem...

$
0
0
Łukasz Popko, Olivier Catel, O.-Th. Venard, Augustin Tavardon, Marc Leroy, Jorge Vargas

Reprise des rencontres du comité éditorial

À la suite d'un remarquable séminaire de rentrée des enseignants-chercheurs de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem efficacement conduit par notre directeur, fr. Jean Jacques Pérennès, nos objectifs à court et moyen termes ont été précisés, ce qui nous permet de travailler avec paix et efficacité, en particulier chaque vendredi matin durant près de deux heures.

Paul Rodrigue (g.), Sr Marie-Reine Fournier, Noémie Kirion (dr.),

Les assistants de recherche se présentent

Après le grand calme causé par les premiers actes de la pandémie en cours, tandis que Bieke Mahieu, notre assistante générale, poursuit son travail depuis la Belgique, des assistants de recherche ont pu revenir, grâce à l'efficacité de Sr Martine Dorléans et fr. Marc Leroy, secrétaire générale et secrétaire des études de l'École biblique.

Sœur Marie Reine Fournier
a déjà été présentée ici, il y a deux ans, comme l'une des rédactrices et l'illustratrice principale de notre Dictionnaire Jésus. Elle est de retour pour au moins une année, et nous présenterons dans un prochain bulletin l'extraordinaire cartographie biblique qu'elle est en train de créer pour La Bible en ses Traditions...

Paul Rodrigue

« Je suis né en 1996 à Paris, où j’ai passé mon baccalauréat. À dix-huit ans, attiré par l’apprentissage du latin et du grec, j’ai mis le cap sur l’Irlande. Après un bachelor à Trinity College Dublin, quatre années de formation aux arts de la traduction classique, j’ai poursuivi mes études par une maîtrise de philologie sémitique à l’Université de Cambridge, en Angleterre. À l’aide de mes rudiments d’hébreu biblique, que je consolidais, j’ai saisi cette occasion pour me plonger dans l’araméen impérial et pour écrire une dissertation sur la traduction du Livre des Proverbes dans la Septante.
Aujourd’hui, doctorant en philologie comparative à l’Université de Cambridge, je travaille en particulier sur les sources de Jérôme dans ses traductions des récits de cour royale: Daniel, Esther, Tobit et Judith. Cette recherche doctorale a été motivée, sinon par un caprice, du moins par la quête d’une jonction entre latin, grec, araméen et hébreu. »

Nous nous réjouissons que le partenariat avec l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm (Paris) reste actif et fécond, grâce au suivi de la DRI de cette institution et des collègues qui en assurent le suivi. Deux normaliennes sont avec nous cette année.

Noémie Kirion

Je suis élève à l'École Normale de Paris depuis trois ans, au département des sciences de l'antiquité. J'y étudie les lettres anciennes: latin, grec et hébreu. Intéressée principalement par le grec de la Septante, j'ai réalisé deux mémoires de linguistique sur le Siracide, avant de prendre un an de césure pour participer au projet de La Bible en ses Traditions. J'y contribue en relisant et en annotant la traduction française du Siracide et d'Habacuc, à partir de la Vulgate et ponctuellement de la Septante.

Anne-Laure de Villeneuve

Anne-Laure à son poste (au fond fr. Jorge Vargas au travail avec Sr Marie Reine)

« En troisième année à l'E.N.S. de Paris, je viens de finir mon master d'Histoire Ancienne après avoir fait un prépa Lettres. J'ai travaillé sur des sujets de littérature et d'histoire romaine, comme la représentation de la jeunesse dans l'Énéide ou le renseignement géographique et militaire romain. Ayant par ailleurs étudié la langue latine pendant douze ans et l'enseignant au Centre Sèvres, je suis armée pour participer à la traduction de la Vulgate dans La Bible en ses Traditions, à l'Ecole française de Jérusalem : ce sont les livres des Maccabées que je relis en ce moment »

Our Session at the S.B.L in San Antonio: Catching up With Friends and Colleagues

$
0
0
(de dr. à g.) Luc Peeters, Lukasz Popko, Kevin Stephens, Olivier-Thomas Venard, Henry B. Gonzalez Conference Center, San Antonio, TX, 22 nov. 2022

Our Presentation

Thanks to our friend Prof. Mark Elliott (St-Andrew's), and his lieutenant and former student, Prof Michael Graves who chaired the session and responded with some comments, we could present both the Passion According To Matthew and Jonah in the framework of “SBL History of interpretation section.”

The presentation took place with some scarce presence of the public, on the last day of the "COVID SBL," but it went well and we are happy it took place.

Listening to Virtual Dr Trinka

— Three short videos presented the challenges and successes of interdisciplinary work on a biblical book
— Lukasz Popko completed them by speaking about two precise points: (1) how ancient translations shape our modern translation of the MT; (2) whether and how reception history (visual arts) can shape exegesis.

We had an enthusiastic response and some good questions.
The Jonah experience makes us think if we could organise other small teams working on a limited corpus similar to Jonah and repeat the same model.

Other Friends

This short stay in the U.S.A. gave us the opportunity to meet and catch up with several friends from the Ecole biblique, such as Francisco Martins S.J. who will soon start teaching at the Gregorian University in Rome.

Prof. Nina Von Heereman is flourishing in St. Patrick’s Seminary and University (Menlo Park CA); we hope she will be able to join our team editing the Cantique des Cantiques.

November 2021

Nicolas von Heereman is well advanced in his PhD (Notre Dame University)

Proudly showing his sister Nina's tremendous dissertation on the Song of Songs

Rev Kevin Zilverberg, (University of St. Thomas, St. Paul, Minnesota) who will be lecturing on the Latin versions of the Bible next year at the École in Jérusalem, and will be able to advise us in our well advanced new translation of the Mediaeval Vulgate.

Catching up on the River Side, San Antonio TX, 21.11.1967

Also Matthew Monnig SJ (Boston College School of Theology and Ministry)

Friendly Greetings
Viewing all 258 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>